La Respiration Holotropique est une méthode de psychothérapie et de développement personnel basée sur l’efficacité thérapeutique du processus de transe. Cette pratique associe une respiration surventilée à des musiques évocatrices et un travail sur le corps. Elle permet d’activer un processus intérieur spontané, une intelligence profonde et non-mentale en induisant des états de conscience non ordinaires et une exploration de nos mondes intérieurs et au-delà. Cette approche donne accès aux couches profondes de l’inconscient

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Les stages de Respiration Holotropique sont proposés dans un cadre de psychothérapie avec des règles précises et contenantes. L’expérience se vit dans le contexte d’une journée au moins et le plus souvent en week-end. Elle a lieu en duos. Une personne fait son expérience pendant que la deuxième l’accompagne et dans un deuxième temps, on échange les places. Celle qui “respirait” accompagne et l’autre “respire”. Allongé/e sur un matelas, les yeux fermés ou bandés, le respirant/la respirante se détend, accompagné/e par l’induction du praticien/la praticienne. L’accompagnant/l’accompagnante est présent/e près de lui et le restera jusqu’au bout de l’expérience. La musique commence dès la fin de l’induction à la détente et à la surventilation.

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La surventilation entraîne généralement des sensations corporelles assez rapidement à partir desquelles s’ouvrent des expériences qui peuvent être très variées, d’ordres énergétique, émotionnel, biographique, périnatal, ou transpersonnel (toutes les expériences qui transcendent l’ego). Dans le cadre d’une même respiration, plusieurs types d’expériences peuvent être vécus au vu de la longueur du “voyage”.

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La technique demande d’accueillir ce qui émerge, quoi que ce soit. Images, sensations, émotions, mouvements, sons… D’une expérience à l’autre, même chez la même personne, rien n’est prévisible. Ni le respirant/la respirante, ni le praticien/la praticienne n’orientent volontairement l’expérience. A la demande de la personne qui « respire », ou sur la proposition du praticien/la praticienne ou de l’accompagnant/e, une présence plus proche ou un travail sur le corps peuvent aider le processus. A la fin de l’expérience qui se prépare graduellement, et avant de parler de son vécu, celui/celle qui a « voyagé » est invité/e à créer un dessin (le mandala). Cela lui permet de représenter son expérience directement par les couleurs et les images. Enfin, un temps d’échange verbal et de travail en groupe favorise l’intégration de la “respiration”.